Le récit est assez linéaire pendant les trois quart de la BD mais vers le dernier quart, il y a une succession d'évènements qui rend le récit plus plaisant. La majorité voire la totalité du récit se fait selon le regard de l'auteur. Cela apporte une diversification des personnages, des évènements et donc plus de richesse au niveau de la lecture.
Dans cette BD, j'ai beaucoup aimé l'histoire qui est racontée car c'est une histoire vraie. Ce n'est pas juste de la lecture, du loisir mais ça permet de s'enrichir sur nos connaissances historiques. J'ai aussi beaucoup apprécié le rebondissement de la fin lorsque l'on croit que tout est fini et que l'école est détruite. On pense alors qu'ils ont perdu alors que 2 pages après on les voit toutes entrain d'enseigner à d'autres enfants comme elles avant. Les seuls points qui m'ont déçu, c'est l'apparition de l'enfant sauvage et de Mariam car l'on n'a pas une réelle explication de ce qu'ils font là surtout l'enfant sauvage qui est un personnage présent dans au moins la moitié de la BD.
La vignette que j'ai choisie se trouve à la page 92. Est présent sur cette vignette l'enfant sauvage qui se prend une balle de fusil dans le ventre. J'ai particulièrement aimé ce passage, car de base, cet enfant est en pleine relation avec la nature, à chaque fois il arrive à s'échapper des mains des blancs, ça lui donne l'impression d'une sorte d'invincibilité et donc le fait qu'il meure fait un choc. De plus il y a un côté marrant avec cette vignette, coïncidence: deux ou trois pages avant il était en train de nager et comme par hasard l'endroit où il meurt, est l'eau.
LCB
29janv. 2024
Blanc Autour
15:50 - Par elevemarceau - Blanc autour - aucun commentaire




Nous observons la vie d’un astronaute, vers une vie banale, ordinaire. Nous le voyons vieillir menant une vie simple faite de jardinage, d’ observations des insectes et passant du temps avec sa famille. La naissance de sa petite fille Judith, la mort de son père précédant sa propre fin, comme le verre de la loupe se brise. Il s’ agit du récit d’ une vie presque banale d’ un homme comme un autre avec une famille, des rêves et des souvenirs.
Au début de chaque évènement, une datation et une indication précise du lien en bas de page accompagnent chaque première illustration, ce qui permet d’ en déduire l’ âge du personnage et ses divers déplacements. Ça apporte au récit de la précision et de la crédibilité. En règle générale, sur les pages de droite, les dessins représentent ce que voit le héros. Très souvent les contours des dessins représentent la forme des ouvertures à travers lesquelles notre héros porte son regard. Cet ouvrage ne contient pratiquement aucune phrase et pourtant je peux percevoir toute la simplicité que l’ écrivain veut nous faire ressentir. J’ ai apprécié les illustrations dessinées d’ une façon simple et en même temps pleines de couleurs, la manière dont l’ auteur a choisi de représenter sur une double page notre héros regardant par une embouchure puis la vue qu’ il a au travers de celle-ci. J’ ai également aimé le récit de la vie du héros, de son rêve d’ enfant qui en grandissant se réalise et de tous les chamboulements plus tard. L’ apparente simplicité du déroulement de la vie d’ un homme m’ étonne et m’ interroge sur le sens de la vie. Le retour aux sources du personnage une fois âgé me surprend et veut peut être signifier l’ importance du retour vers des choses naturelles à reprendre à la fin d’ une vie. En revanche j’ ai moins apprécié d’ être maintenu dans l’ ignorance des noms des personnages, de la place qu’ ils occupent dans cette histoire. Pour conclure ce livre plaira aux amateurs de dessins, aux jeunes lecteurs même s’ ils ne perçoivent pas toute la profondeur du récit. J’ apprécie la simplicité de cette grande case, pas besoin de mots ni de sons et pourtant comme dans le reste de l’ ouvrage, l’ évènement reste parfaitement identifiable.
EG




