29janv. 2024

A travers

Nous observons la vie d’un astronaute, vers une vie banale, ordinaire. Nous le voyons vieillir menant une vie simple faite de jardinage, d’ observations des insectes et passant du temps avec sa famille. La naissance de sa petite fille Judith, la mort de son père précédant sa propre fin, comme le verre de la loupe se brise. Il s’ agit du récit d’ une vie presque banale d’ un homme comme un autre avec une famille, des rêves et des souvenirs. Au début de chaque évènement, une datation et une indication précise du lien en bas de page accompagnent chaque première illustration, ce qui permet d’ en déduire l’ âge du personnage et ses divers déplacements. Ça apporte au récit de la précision et de la crédibilité. En règle générale, sur les pages de droite, les dessins représentent ce que voit le héros. Très souvent les contours des dessins représentent la forme des ouvertures à travers lesquelles notre héros porte son regard. Cet ouvrage ne contient pratiquement aucune phrase et pourtant je peux percevoir toute la simplicité que l’ écrivain veut nous faire ressentir. J’ ai apprécié les illustrations dessinées d’ une façon simple et en même temps pleines de couleurs, la manière dont l’ auteur a choisi de représenter sur une double page notre héros regardant par une embouchure puis la vue qu’ il a au travers de celle-ci. J’ ai également aimé le récit de la vie du héros, de son rêve d’ enfant qui en grandissant se réalise et de tous les chamboulements plus tard. L’ apparente simplicité du déroulement de la vie d’ un homme m’ étonne et m’ interroge sur le sens de la vie. Le retour aux sources du personnage une fois âgé me surprend et veut peut être signifier l’ importance du retour vers des choses naturelles à reprendre à la fin d’ une vie. En revanche j’ ai moins apprécié d’ être maintenu dans l’ ignorance des noms des personnages, de la place qu’ ils occupent dans cette histoire. Pour conclure ce livre plaira aux amateurs de dessins, aux jeunes lecteurs même s’ ils ne perçoivent pas toute la profondeur du récit. J’ apprécie la simplicité de cette grande case, pas besoin de mots ni de sons et pourtant comme dans le reste de l’ ouvrage, l’ évènement reste parfaitement identifiable. EG

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