21janv. 2022

Blanc autour

Blanc autour est une BD réaliste écrite par Wilfrid Lupano et illustrée par Stéphane Fert, elle nous plonge dans le 19ème siècle, à l’époque des abolitionnistes qui militent pour l’abolition de l’esclavage et les droits pour les personnes de couleurs. Il n’y a pas réellement de narrateur dans cette BD, en effet on vit l‘histoire avec les personnages tout du long des différents évènements . Cependant l’intrigue tourne autour d’une fille noire Sarah , qui aimerait en savoir plus sur son monde qui l’entoure, alors elle, et une vingtaines d’autres filles vont être accueillies dans un internat, l’institut Crandall, dirigé par Madame Crandall, institut qui enseignait auparavant à des jeunes filles blanches et qui décide le temps d’un printemps d’enseigner à ces jeunes filles pour créé un réel changement au sein de cette société ; et elle va réussir ! J’ai réellement beaucoup aimé cette BD, elle nous fait part de vrais sujets. J’ai choisi la page 42, on peut voir sur cette page, que Madame Crandall est rejetée par un épicier du coin car il n’approuve pas cette cause et la page 73 où elle se voit refuser l’accès à l’église. Ces deux pages démontrent l'absurdité , cette imagination que pouvaient avoir les gens pour éviter tout contact avec des noirs et cela est bien triste. Je conseille cette BD pour les fans d’histoire.

T.K

16déc. 2021

Blanc autour

Blanc autour est un roman graphique écrit par Wilfrid Lupano et illustré par Stéphane Fert. Ce récit linéaire et historique se déroule en 1832 à Canterbury, petite ville du Connecticut. Le narrateur utilise le point de vue omniscient permettant au lecteur de connaître les pensées de certains personnages.

Trente ans avant l’abolition de l’esclavage, dans cette partie nord des États-Unis où il avait déjà été aboli. Prudence Crandall, une enseignante, décide d’ouvrir une école qui n’est qu’accessible qu’aux jeunes filles noires. Seulement, la population s’y oppose puisque, selon elle, une personne noire lettrée peut être très dangereuse. En effet, quelques mois auparavant, Nat Turner, un esclave noir sachant lire et écrire assassine avec d’autres esclaves des familles de planteurs blancs. C’est pour cela que la population pense qu’avec qu’avec l’arrivée d’élèves noires l’équilibre de la ville va être bouleversé, le nombre de délits augmentera considérablement, il y aura plus d’agressions et plus de cambriolages…

J’ai bien aimé lire ce roman graphique, tout d’abord parce qu’il est inspiré d’une histoire vraie. Le narrateur parle de plusieurs injustices, notamment le racisme mais également la société patriarcale dans laquelle les jeunes filles vivent : ce que j’ai apprécié puisque ce sont des inégalités toujours présentes en 2021. Ensuite, puisque les illustrations sont très représentatives de l’histoire. Sur certaines planches, il n’y a aucun élément narratif ce qui met en évidence les dessins de Stéphane Fert. Puis le cadrage et la plan varient énormément d’une case à l’autre. Néanmoins, je trouve la fin brutale sans explications concrète. On comprend le sens de la fin de l’histoire en lisant la postface qui aurait dû, d’après moi, être intégrée dans le roman graphique et allégée en informations.

J’ai choisi de présenter la dernière bande de la page 18, qui comporte trois cases en plan rapproché sans aucun élément narratif. La deuxième vignette est celle de Sarah, une fille noire tenant dans les mains son cahier, prête à étudier. Les premières et dernières vignettes se ressemblent énormément puisqu’elles possèdent le même cadrage : en plongée. Ces deux vignettes représentent des filles ,noire. Cette bande est très représentatif du titre de ce roman graphique Blanc autour puisque le jeune fille noire est encerclée de blanc. En effet, le fond de la deuxième vignette est blanc et les vignettes entourant la case du milieu ne comportent que des personnes blanches.

ST

16déc. 2021

Critique de la BD: Blanc Autour

La BD que j’ai lue, Blanc Autour, est une bande dessinée historique située dans les années 1830 dans le Massachusetts près de Boston. Sarah, une jeune fille de couleur, la tête remplie de questions; décide d’aller demander à la professeure de l’école du coin d’intégrer son établissement ; Miss Grandall accepta mais le village proteste contre l’éducation d’une personne de couleur. Ainsi née une longue et périlleuse aventure pour pouvoir déterminer le futur de cette école qui se transforme en école exclusive pour les jeunes femmes de couleur.

Il n’y a pas de narrateur explicite mais l’histoire est racontée d’un point de vue externe, avec de l’intrigue. On a l’impression d’être avec les personnages et même si ça ressemble à un point de vue omniscient, nous ne pouvons pas lire les pensées des personnages ce qui renforce cette impression de vivre cette aventure. Personnellement, j’ai bien aimé le graphisme qui est d’un style assez libre, parfait pour représenter cette histoire. L’intrigue et les émotions sont assez bouleversantes mais malgré le contexte très triste et parfois outrageant, j’ai pu apprécier la lecture de cette BD.

La planche située à la page n°47, représente des actions qui m’ont beaucoup affectée lors de ma lecture. Alors que Jerusha, une nouvelle élève de la petite école de Miss Grandall, remercie un couple pour l’avoir aidée à trouver son chemin, le cocher balance sa valise dans la boue et se moque, un grand sourire sur le visage, qu’il n’a pas fait exprès de la faire tomber. Et alors que tout le monde a l’air de se réjouir de cette humiliation, elle ramasse calmement sa valise et continue de lui parler, la tête haute. Avant de partir Jerusha dit une remarque plutôt bien placée, je trouve, avant de partir dignement. Son courage et son sang-froid m’ont vraiment touchée et savoir qu’elle a dû vivre ce genre de chose tous les jours, est horrible. De plus à chaque nouvelle vignette nous pouvons remarquer que tous les villageois sont mécontents ou moqueurs, et pas une seule fois nous pouvons ressentir un peu de soutien envers la jeune femme, qui elle, continue de sourire malgré tout.

PG

16déc. 2021

Blanc autour de Lupano et Fert

Blanc autour est une bande dessinée historique se déroulant en 1832, pendant l'époque de la ségrégation raciale, à Canterbury dans le Connecticut. A Canterbury, une institutrice accepte une jeune fille "noire" dans son école. Cela créé des remous dans la ville entraînant la désinscriptions de toutes les filles blanches par leurs parents.

J'ai beaucoup aimé ce livre car il parle de jeunes femmes noires voulant apprendre malgré toutes les choses horribles que leur font les habitants. C'est leur détermination qui m'a le plus touché, elles m'impressionnent. Le sujet m'a aussi mis mal à l'aise car ce n'est pas un sujet sur lequel on peut rire ou imaginer une vie idéale pour les personnages, la réalité de l'époque ne le permettant pas.