Les lycéens font des bulles

Le journal de mon père est une bande dessinée écrite par Jirô Taniguchi et éditée par Casterman. Les dessins sont bien fait, très réalistes et le noir et blanc donne un bel effet au dessin. C'est une BD japonaise qui raconte l'histoire de Yoichi après après la mort de son père. Nous voyons les événements à travers les yeux du personnage narrateur et cela nous permet de comprendre sa situation, voire de nous mettre à sa place. J'ai bien aimée cette oeuvre car c'est un récit bouleversant avec intrigue dans l'ensemble très entraînante et intéressante, qui nous fait plonger dans la vie de Yoichi.

B. F.

C’est la magnifique couverture de cette BD qui a attiré toute mon attention.

Une photo de famille d’un père avec son fils.

Jirô Taniguchi s’est inspiré de sa longue absence de sa ville natale, Totorri, pour écrire ce manga. L’histoire de Yoichi a été chamboulée à l’annonce du décès de son père.

J’ai bien aimé la BD, car elle parle d’un fils qui n’a pas vu son père depuis un bon moment et ce n'est que quand il meurt qu'il retourne dans sa ville natale. Il va se remémorer tous les souvenirs malheureux qui ont contribué a creuser le fossé entre son père et lui.

Dans la fin de la BD, il va apprendre qui était vraiment son père. Mais la phrase à retenir est « Quand il est trop tard pour dire Je T’aime, il ne nous reste plus que les regrets. »

Yoichi n’était pas rentré dans sa ville natale depuis bien longtemps, et trouvait divers prétextes pour ne pas y remettre les pieds. Son père meurt, ce qui le contraint de rentrer, lors de la veillée funèbre une multitude de souvenirs rejaillissent. Au fil du temps et des discussions partagées avec ses proches, Yoichi redécouvre son père, celui qu’il a toujours vu comme absent et froid. Le Journal de mon père est un manga caractérisé par ses planches bien ordonnées, dessins en noir et blanc avec des trames grises. Les « gouttières » sont blanches, de taille irrégulières et on peut voir beaucoup de vignettes narratives. Cette organisation de planche donne un air calme à la BD. Il ne se passe pas grand-chose mais la façon dont c’est raconté m’a agréablement surpris. Cette BD est très intéressante car même s’il n’y a pas beaucoup d’action, c’est original de lire qu’un homme attend la mort de son père pour renouer avec ses proches et son passé. Les graphismes sont magnifiques et l’histoire est très prenante.

Le Journal de mon père, est écrit par Jirô TANIGUCHI et publié chez Casterman ; c'est une BD japonaise. L'histoire se passe à notre époque avec plusieurs flashbacks qui partent de 1552 jusqu'au présent. Le narrateur s'appelle Yoichi et nous avons son point de vue, nous sommes donc dans un point de vue interne et nous avons des flashbacks lorsqu'avec d'autres personnes, il évoque son passé. Au début de l'intrigue, le narrateur retourne dans sa ville natale pour l'enterrement de son père, il va retrouver sa famille et ensemble ils vont retracer son enfance et la vie de ses parents. J'ai beaucoup aimé cette histoire car l'intrigue nous fait plonger dans l'histoire et nous remontons le temps. Le moment présent et les flashbacks sont entremêlés pour faire en sorte qu'on suive une histoire dans l'histoire à la façon d'un récit encadré. Le principal reste les flashbacks racontant l'enfance du narrateur, bien entendu les moments du présent qu'on a sont aussi importants car ils ajoutent des précisions et informations que l'on n'a pas dans les flashbacks. Une vignette m'a particulièrement touchée, c'est à la page 274, c'est la toute dernière vignette de l'histoire. Elle montre la première image du premier flashbacks du narrateur et elle comporte deux phrases qui m'ont fait réfléchir et qui m'ont émue.