06mai 2022

La différence invisible

La différence invisible est une bande dessinée parue en 2016, scénarisée par Julie Dachez et illustrée par Mademoiselle Caroline. Cette BD parle de l’histoire d’une jeune femme de 27 ans appelée Marguerite qui n’a pas les mêmes envies et centres d’intérêt que les autres. Par exemple lorsque son petit ami veut sortir voir des amis elle préfère rester chez elle avec ses animaux, ou le midi plutôt que d’aller déjeuner avec ses collègues de travail elle préfère rester seule et profiter du calme pendant la pause. Elle semble éviter l’agitation de la vie sociale. Marguerite vit dans ses habitudes, elle déteste les surprises. Son attitude peu conviviale lui porte préjudice tant sur le plan professionnel que personnel. Au travail elle manque de confiance en elle et a du mal à communiquer avec les autres alors que son travail est exemplaire. Un jour alors qu’elle utilise un moteur de recherche elle d »couvre que toutes ses particularités pourraient correspondre à une forme d’autisme : le syndrome d’Asperger. Apres une période d’incompréhension de son entourage on lui propose de réaliser des tests qui confirmeront bien qu’elle est porteuse du syndrome d’Asperger. Grace à cette révélation Margueritte comprend pourquoi elle s’était sentie toute sa vie différente des autres. Désormais Marguerite participe à des forums et des échanges avec d’autres personnes atteintes d’Asperger et a retrouvé le gout à la vie. C’est d’ailleurs pour témoigner et sensibiliser au syndrome d’Asperger que Julie Dachez alias Marguerite a écrit cette BD.

J’ai un très bon avis sur cette BD car elle m’a beaucoup appris sur ce que ressentent les personnes qui ont le syndrome d’Asperger. J’ai apprécié qu’au fur et à mesure de la lecture et de l’épanouissement de Marguerite nous sommes passés de dessins en noir et blanc à des dessins en couleurs. Le fait que cette BD dénonce l’ignorance de la société envers l’autisme, le harcèlement en entreprise et la phobie sociale m’a beaucoup plu. Cette bande dessinée a une action informative et éducative, je mets donc une note de 5/5 car cette histoire m’a marquée et émue.
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06mai 2022

La Différence Invisible

La Différence Invisible est une BD parlant de l'autisme, d'un de ses différents aspects et manières de le gérer. Tout au long de l'histoire nous suivons Marguerite, 27 ans dans son quotidien, nous pouvons observer ses difficultés à gérer le bruit dans les endroits fréquentés par beaucoup de monde où dans une situation où plusieurs petits bruits s’accumulent et la submergent. Nous pouvons aussi observer la manière dont l'entourage quotidien de Marguerite la trouve bizarre et souhaite la voir changer de style vestimentaire et la voir sociabiliser alors qu'elle n'est pas à l'aise avec cela. Le monde souhaite que Marguerite sorte de son cocon et qu'en somme elle ne soit plus vraiment elle même pour se conformer aux codes sociaux et au dress code, se qui la plonge dans un océan de perplexité. Marguerite a une routine très stricte et établie et un changement de programme ou un événement imprévu peut la perturber profondément. Elle complexe énormément du fait de ne pas être normale et pense à quoi ce que sa vie pourrait ressembler si elle l'avait été. Sa capacité de compréhension simpliste la fait parfois passer pour une femme naïve et lui vaut parfois des paroles blessantes concernant cet aspect. A chaque fois que Marguerite se sent submergée par l'espace dans lequel elle se trouve les vignettes deviennent d'un rouge de plus en plus intense témoignant de sa panique et des émotions qui la submergent se qui les transmettent aussi au lecteur, ce qui est très intelligent pour faire comprendre le ressenti du personnage. Les graphismes sont assez enfantins et compréhensifs pour éduquer même les plus petits sur le sujet qu’aborde la bd.

La narratrice est la bibliothécaire qui a aidé Marguerite à se documenter sur sa particularité ce qui est un point de vue tres intéressant étant donné qu'elle ne fait pas parti de son entourage dès le début du livre ce qui nous fait nous poser des questions. La BD dénonce aussi les psychologues souvent opportunistes et qui ne se sont la que pour l'argent au lieu de prendre le temps de comprendre leurs patients.

Pour finir Marguerite a fini par s'accepter telle qu'elle est car le syndrome d'Asperger est une différence et non une maladie, elle a aménagé son propre environnement de travail et à changé d'entourage pour être plus à l'aise et enfin acceptée telle qu'elle est, elle souhaite sensibiliser les autres et combattre les préjugés, ainsi que se documenter énormément pour pouvoir ouvrir son blog.

Un autre sujet est abordé par le personnage de la boulangère chez qui Marguerite va tous les matins chercher son pain : les TOC; à la page 62 puis 71 nous pouvons l'observer recompter un certain nombre de fois les pièces qu'elle rend puis se désinfecter les mains (elle s'en sens obligée). A la page 149-150 nous pouvons la voir chercher obsessionnellement du gel désinfectant car elle ne supporte pas les bactéries.

La Différence Invisible porte bien son nom car les personnes atteintes d'autisme ne sont pas souvent prises au sérieux et comprises car la différence ne se voit pas de l'extérieur seuls les personnes atteintes peuvent le ressentir. L'incompréhension des autres peut d’ailleurs être un certain handicap pour eux, comme le prouvent les réactions de l’entourage de Marguerite à l’annonce de son diagnostique. difference-invisible-9782756072678_0.jpg

21janv. 2022

La différence invisible

La différence invisible est un roman graphique écrit par Julie Dachez et illustré par Mademoiselle Caroline. Ce récit linéaire, réaliste et éducatif se déroule au début du XXIe siècle en France. Il s’agit d’une autobiographie. Le narrateur utilise le point de vue interne. Ici, Julie Dachez nous décrit la situation à travers le regard de Marguerite, permettant au lecteur de connaître les pensées du personnage principal.

Nous suivons dans ce roman graphique l’histoire de Marguerite, une femme de 27 ans, en apparence ordinaire. Pourtant, elle se sent différente et souffre chaque jour pour préserver les apparences. L’imprévu, les bruits peuvent énormément la perturber dans son quotidien. Intriguée et lassée de sa différence, elle prend rendez-vous chez un spécialiste ; sa vie s’en trouvera profondément modifiée.

J’ai pris plaisir à lire ce livre, tout d’abord parce que ce roman graphique parle d’un sujet important, l’autisme, plus particulièrement le syndrome d’Asperger. Peu de personnes sont pleinement informées sur ce syndrome. Il permet de connaître les réelles difficultés rencontrées pour les personnes atteintes d’Asperger et de discréditer les idées préconçues sur les autistes. Le fait que ce soit une personne atteinte de ce syndrome qui ait décidé de raconter son histoire, rend ce récit encore plus réaliste. Ensuite, il parle de discrimination. En effet, la société n’accepte que très peu la différence, dans l’histoire, Marguerite subira plusieurs remarques. La discrimination est également présente dans le monde du travail, Marguerite est isolée de tous ses collègues et la direction n’a accepté aucune des demandes de Marguerite pour un aménagement adapté à son handicap. Enfin, j’ai apprécié le contraste entre le début et la fin de l’histoire. Au début, les planches sont très peu colorées, souvent grises, montrant le mal-être de Marguerite. Peu à peu, les planches deviennent de plus en plus colorées, exprimant la confiance en soi après son diagnostic.

J’ai choisi de présenter la planche 96-97, ces planches comportent chacune des vignettes, une personne raconte son expérience avec les syndrome d’Asperger ; ce qui montre qu’il ne sont pas malheureux pour autant. Grâce à Internet, nous pouvons être plus informé sur le sujet comme le fera Marguerite.

S.T

16déc. 2021

La différence Invisible

La différence invisible

La différence invisible est une bande dessinée écrite par Julie Sachez, l’illustratrice est Mademoiselle Caroline. Il s’agit d’une autobiographie, le cadre spatio-temporel est contemporain, début du XXI siècle. Le lecteur vit la scène en même temps que le personnage, il s’agit d’un point de vue interne car le lecteur suit l’histoire en temps réel.

Marguerite a 27 ans, elle aime les animaux, les journées ensoleillées, le chocolat et la cuisine végétarienne. Elle adore son petit chien et le ronronnement de ses chats. Elle vit avec son amoureux Florian. A 7h30, elle part travailler dans une grande entreprise, à 7h38 elle va au café de la poste, elle se rend à la boulangerie à 7h43, puis prend la rue Saint Barbe à 7h49, enfin elle emprunte l’Avenue de Comburge à 7h57, et arrive au bureau à 8h00. Marguerite a besoin pour se déplacer que tout le trajet soit toujours identique et ritualisé. Elle déteste les imprévus cela la terrorise réellement. Le travail est un supplice pour elle, elle ne supporte pas le bruit de ses collègues, elle reste dans son coin et on le lui reprocher un peu plus tard dans l’histoire. Son couple va battre de l’aile. Elle est différente et lutte chaque jour pour préserver les apparences. Lassée de se sentir en permanence décalée, elle décide un jour de partir à la rencontre d’elle-même ; sa vie va s’en trouver profondément modifiée.

J’ai pris plaisir à lire ce livre, il faut savoir que quand je lis un livre je me fixe tout le temps un nombre de pages à lire mais pour celui ci, je l’ai lu en une seule fois tant j’étais intéressées par l’histoire. J’ai apprécié le contraste entre le début et la fin de la BD, au début les planches sont en noir et blanc et rouge ce qui exprime sa douleur et son mal être. Puis nous avançons dans l’histoire et nous observons des planches avec de la gaieté toutes sortes de couleurs qui expriment la joie et la confiance en soi qui renaît en Marguerite. J’ai beaucoup aimé le rôle du narrateur, il nous donne énormément de précisions sur le personnage principal. Quelque chose m’a intriguée dès le début de cette bande dessinée ce qui m’a donné envie de poursuivre ma lecteur : savoir si le narrateur ou bien la narratrice était dans l’histoire était dans l’histoire. J’ai pu avoir une réponse à cette question seulement à la page 29: «Ma librairie», dans l’enseigne le prénom Caro apparaît. De plus, l’illustratrice se prénomme Caroline ce qui laisse à penser qu’il s’agit d’une narratrice. Il y a des questions rhétoriques dans cet ouvrage, j’ai trouvé cela génial car à certains moments on peut se poser des questions et voila que la narratrice nous dévoile la réponse. Autre point, elle utilise des émanatas pour bien évoquer les sentiments des personnages. J’ai également bien aimé les planches avec seulement des bulles, on pense être dans la tête ce Marguerite, on a la sensation d’être incompris des autres. Il y a aussi le fait qu’il n’y pas que Marguerite qui a un handicap nous verrons toutes sortes de handicaps. Cette BD montre qu’il n’y a pas qu’elle dans ce cas mais bien d’autres personnes . Dans la vie de tous les jours, je peux prendre comme exemple la dame de la boulangerie qui est atteinte de T.O.C . J’ai trouvé intéressant les témoignages d’autres personnages. Enfin lorsqu’elle découvre qu’elle découvre qu’elle a le syndrome d’Asperger, elle se sent rassurée. Jamais elle ne se décourage ni ne se démotive, elle veut se faire entendre.

Les planches pages 82 et 83 m’ont beaucoup fait rire comme je vous ai dit au début de l’article nous vivons les moments en même temps que les personnages je me m’y attendais pas du tout, j’ai été aussi surprise que Marguerite, la couleur est parfaite pour ce moment le jaune signifie le mensonge, il y a une émanata sur le visage de marguerite qui nous montre qu’elle est très gênée.

Ensuite, la planche 177, une de mes favorites, nous montre sa réussite, que tous ces efforts ont servi, il y a beaucoup de couleurs qui amènent la gaîté. On voit Marguerite heureuse épanouie, fière que toutes ces personnes et enfants viennent acheter leurs livres car nous pouvons voir à ses côtés la narratrice, la dame de la librairie qui m’a maintenue tout le long de l’histoire à ses côtés. Il n'y a que deux phrases qui sont importantes pour moi « on écrivait son histoire» «Et vous venez de la lire» je trouve ces phrases bien placées et excellentes. Plus loin nous avons la planche 178, Marguerite 6 ans plus tard, elle aime toujours les animaux, les journées ensoleillées, la cuisine végétarienne, son petit chien et le ronronnent de ses chats tout simplement ce qui la rend heureuse mais fière de le dire maintenant avec le sourire. On la voit dans un de ses lieux préférés la nature, la couleur vert symbolise l’espoir par trois mots dont « LA VIE, QUOI» elle a juste appris à s’aimer comme elle est, c’est une leçon de vie. Nous avons une dernière planche 199 on peut la voir plus heureuse que jamais plus rien ne l’atteint. Enfin, à la fin nous avons plus d’informations précises sur l’Autisme c’est super enrichissant car cela nous explique ce que c’est. L.C

16déc. 2021

la différence invisible

la différence invisible est une BD de type réaliste écrite par Julie Dachez et illustrée par Mademoiselle Caroline. Grace à ce point de vue interne on vit la BD en même temps que la narratrice. La BD nous plonge dans la vie de Marguerite, 24 ans, une fille pas comme les autres, elle aime la routine , sortir de celle-là, la rendrait malade. Bien seule, elle a du mal a s’intégrer dans son boulot et son patron le lui fait bien comprendre ; elle est souvent incomprise par son entourage, de son copain, ce qui lui occasionne un énorme mal-être . Après une énième journée où les gens lui font remarquer sa différence, elle cherche à mettre un nom à sa manière de vivre. Elle découvre alors le syndrome d’Asperger, elle se reconnaît immédiatement dans celui-ci. Après de nombreux tests pour les autistes, elle se sent libérée et commence une nouvelle vie : rencontre de nouvelles personnes, fait des choses qu’elle ne faisait pas avant et se met des limites sans être culpabilisée. J’ai beaucoup aimé cette BD, pour ses illustrations, et ses textes compréhensifs. De plus on apprend que Marguerite est le double reflet de l’auteur Julie, ce qui crée une certaine affection et compréhension envers le personnage. J’aime de plus la BD car elle traite d’un vrai sujet qui est l’autisme et ses variantes. J’ai choisi la planches 126 et 127 , planches qui représentent la réunion avec d’autres personnes atteintes d’Asperger. Je l’ai choisie car elle découvre enfin qu’elle n’est pas seule et cela crée un petit soulagement pour l’auteur ; car elle est enfin comprise...

T.K