16déc. 2021

La différence Invisible

La différence invisible

La différence invisible est une bande dessinée écrite par Julie Sachez, l’illustratrice est Mademoiselle Caroline. Il s’agit d’une autobiographie, le cadre spatio-temporel est contemporain, début du XXI siècle. Le lecteur vit la scène en même temps que le personnage, il s’agit d’un point de vue interne car le lecteur suit l’histoire en temps réel.

Marguerite a 27 ans, elle aime les animaux, les journées ensoleillées, le chocolat et la cuisine végétarienne. Elle adore son petit chien et le ronronnement de ses chats. Elle vit avec son amoureux Florian. A 7h30, elle part travailler dans une grande entreprise, à 7h38 elle va au café de la poste, elle se rend à la boulangerie à 7h43, puis prend la rue Saint Barbe à 7h49, enfin elle emprunte l’Avenue de Comburge à 7h57, et arrive au bureau à 8h00. Marguerite a besoin pour se déplacer que tout le trajet soit toujours identique et ritualisé. Elle déteste les imprévus cela la terrorise réellement. Le travail est un supplice pour elle, elle ne supporte pas le bruit de ses collègues, elle reste dans son coin et on le lui reprocher un peu plus tard dans l’histoire. Son couple va battre de l’aile. Elle est différente et lutte chaque jour pour préserver les apparences. Lassée de se sentir en permanence décalée, elle décide un jour de partir à la rencontre d’elle-même ; sa vie va s’en trouver profondément modifiée.

J’ai pris plaisir à lire ce livre, il faut savoir que quand je lis un livre je me fixe tout le temps un nombre de pages à lire mais pour celui ci, je l’ai lu en une seule fois tant j’étais intéressées par l’histoire. J’ai apprécié le contraste entre le début et la fin de la BD, au début les planches sont en noir et blanc et rouge ce qui exprime sa douleur et son mal être. Puis nous avançons dans l’histoire et nous observons des planches avec de la gaieté toutes sortes de couleurs qui expriment la joie et la confiance en soi qui renaît en Marguerite. J’ai beaucoup aimé le rôle du narrateur, il nous donne énormément de précisions sur le personnage principal. Quelque chose m’a intriguée dès le début de cette bande dessinée ce qui m’a donné envie de poursuivre ma lecteur : savoir si le narrateur ou bien la narratrice était dans l’histoire était dans l’histoire. J’ai pu avoir une réponse à cette question seulement à la page 29: «Ma librairie», dans l’enseigne le prénom Caro apparaît. De plus, l’illustratrice se prénomme Caroline ce qui laisse à penser qu’il s’agit d’une narratrice. Il y a des questions rhétoriques dans cet ouvrage, j’ai trouvé cela génial car à certains moments on peut se poser des questions et voila que la narratrice nous dévoile la réponse. Autre point, elle utilise des émanatas pour bien évoquer les sentiments des personnages. J’ai également bien aimé les planches avec seulement des bulles, on pense être dans la tête ce Marguerite, on a la sensation d’être incompris des autres. Il y a aussi le fait qu’il n’y pas que Marguerite qui a un handicap nous verrons toutes sortes de handicaps. Cette BD montre qu’il n’y a pas qu’elle dans ce cas mais bien d’autres personnes . Dans la vie de tous les jours, je peux prendre comme exemple la dame de la boulangerie qui est atteinte de T.O.C . J’ai trouvé intéressant les témoignages d’autres personnages. Enfin lorsqu’elle découvre qu’elle découvre qu’elle a le syndrome d’Asperger, elle se sent rassurée. Jamais elle ne se décourage ni ne se démotive, elle veut se faire entendre.

Les planches pages 82 et 83 m’ont beaucoup fait rire comme je vous ai dit au début de l’article nous vivons les moments en même temps que les personnages je me m’y attendais pas du tout, j’ai été aussi surprise que Marguerite, la couleur est parfaite pour ce moment le jaune signifie le mensonge, il y a une émanata sur le visage de marguerite qui nous montre qu’elle est très gênée.

Ensuite, la planche 177, une de mes favorites, nous montre sa réussite, que tous ces efforts ont servi, il y a beaucoup de couleurs qui amènent la gaîté. On voit Marguerite heureuse épanouie, fière que toutes ces personnes et enfants viennent acheter leurs livres car nous pouvons voir à ses côtés la narratrice, la dame de la librairie qui m’a maintenue tout le long de l’histoire à ses côtés. Il n'y a que deux phrases qui sont importantes pour moi « on écrivait son histoire» «Et vous venez de la lire» je trouve ces phrases bien placées et excellentes. Plus loin nous avons la planche 178, Marguerite 6 ans plus tard, elle aime toujours les animaux, les journées ensoleillées, la cuisine végétarienne, son petit chien et le ronronnent de ses chats tout simplement ce qui la rend heureuse mais fière de le dire maintenant avec le sourire. On la voit dans un de ses lieux préférés la nature, la couleur vert symbolise l’espoir par trois mots dont « LA VIE, QUOI» elle a juste appris à s’aimer comme elle est, c’est une leçon de vie. Nous avons une dernière planche 199 on peut la voir plus heureuse que jamais plus rien ne l’atteint. Enfin, à la fin nous avons plus d’informations précises sur l’Autisme c’est super enrichissant car cela nous explique ce que c’est. L.C

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