21janv. 2022

La différence invisible

La différence invisible est un roman graphique écrit par Julie Dachez et illustré par Mademoiselle Caroline. Ce récit linéaire, réaliste et éducatif se déroule au début du XXIe siècle en France. Il s’agit d’une autobiographie. Le narrateur utilise le point de vue interne. Ici, Julie Dachez nous décrit la situation à travers le regard de Marguerite, permettant au lecteur de connaître les pensées du personnage principal.

Nous suivons dans ce roman graphique l’histoire de Marguerite, une femme de 27 ans, en apparence ordinaire. Pourtant, elle se sent différente et souffre chaque jour pour préserver les apparences. L’imprévu, les bruits peuvent énormément la perturber dans son quotidien. Intriguée et lassée de sa différence, elle prend rendez-vous chez un spécialiste ; sa vie s’en trouvera profondément modifiée.

J’ai pris plaisir à lire ce livre, tout d’abord parce que ce roman graphique parle d’un sujet important, l’autisme, plus particulièrement le syndrome d’Asperger. Peu de personnes sont pleinement informées sur ce syndrome. Il permet de connaître les réelles difficultés rencontrées pour les personnes atteintes d’Asperger et de discréditer les idées préconçues sur les autistes. Le fait que ce soit une personne atteinte de ce syndrome qui ait décidé de raconter son histoire, rend ce récit encore plus réaliste. Ensuite, il parle de discrimination. En effet, la société n’accepte que très peu la différence, dans l’histoire, Marguerite subira plusieurs remarques. La discrimination est également présente dans le monde du travail, Marguerite est isolée de tous ses collègues et la direction n’a accepté aucune des demandes de Marguerite pour un aménagement adapté à son handicap. Enfin, j’ai apprécié le contraste entre le début et la fin de l’histoire. Au début, les planches sont très peu colorées, souvent grises, montrant le mal-être de Marguerite. Peu à peu, les planches deviennent de plus en plus colorées, exprimant la confiance en soi après son diagnostic.

J’ai choisi de présenter la planche 96-97, ces planches comportent chacune des vignettes, une personne raconte son expérience avec les syndrome d’Asperger ; ce qui montre qu’il ne sont pas malheureux pour autant. Grâce à Internet, nous pouvons être plus informé sur le sujet comme le fera Marguerite.

S.T

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