24nov. 2022

La différence invisible

La bande dessinée que je vais présenter est La différence invisible. Elle a été écrite par Julie Dachez et illustrée par Mademoiselle Caroline. La bande dessinée est de type réaliste et se passe de nos jours. Marguerite, la personnage principale a 27 ans. Elle travaille dans une grande entreprise et vit en couple. Pourtant, elle est différente et essaie chaque jour de préserver les apparences. Un jour, elle part à la rencontre d’elle-même, frustrée de se sentir toujours décalée. Sa vie va s’en trouver très perturbée.

Le récit se construit de façon linéaire, sans trop de suspense, la bande dessinée racontant le quotidien de Marguerite. Le récit est vu du point de vue de la libraire de cette dernière. Toutefois, le texte a été écrit par la personnage principale qui raconte son histoire, mais vue par Caroline (la libraire) qui est en faite l’illustratrice. L’histoire est une mise en abyme permettant de comprendre pourquoi Julie Dachez a écrit cette bande dessinée.

La bande dessinée est bien organisée et aide à comprendre ce que ressent Marguerite. En effet, les détails colorés en rouge montrent son impression, ce qui l’oppresse ou la met mal à l’aise. Les bruits dérangeants, les paroles auxquelles elle ne sait pas quoi répondre. On peut d’ailleurs remarquer que les paroles de la bibliothécaire, de la boulangère ou des personnes qui vont l’aider lors de son diagnostic ont des phylactères et des lettrages moins rouge que les autres personnages. Tout cela permet de se mettre à sa place, de comprendre ses sentiments. De plus, l’histoire passe progressivement du noir et blanc à la couleur afin de suivre l’évolution de ses sentiments du négatif au positif suite à la révélation de son syndrome d’Asperger. Enfin, la bande dessinée est facile à lire et les mots de vocabulaire liés à ce syndrome sont expliqués, facilitant la compréhension de l’histoire. Toutes les caractéristiques de l’autisme Asperger sont présentes et bien expliquées, la bande dessinée est très fidèle à la réalité. J’aurais aimé que la démarche pour son diagnostic soit plus suivie et précisée. Je conseille cette bande dessinée car elle est très explicative, on se met à la place de Marguerite et on comprend ce qu’elle ressent. Elle permet de bien découvrir et comprendre le syndrome d’Asperger. Je vais présenter la planche de la page 106. Elle est découpée en 5 vignettes, dont une qui ne possède pas de cadre. Il y a une bande de deux cases, et les trois autres sont réparties différemment. Sur la bande on peut remarquer que le lettrage est en rouge, mais pas la bulle, contrairement aux autres personnages. La scène qui est représentée est quand marguerite emprunte les livres et quitte la librairie. On peut en déduire qu’elle est assez à l’aise avec la libraire. La vignette suivante est très intéressante : on voit Marguerite lire un livre, et les écritures sont écrites sur toute la case. On comprend donc qu’elle est totalement fascinée, immergée dans ce livre. Le fait que la vignette n’ait pas de cadre renforce cette idée. Par la suite on apprend que le syndrome d’asperger est devenu l’un de ses intérêts spécifiques, et on retrouve très bien cette idée sur cette case car elle semble envahie par ce thème et très intéressée. Dans les deux dernières vignettes, on la voit faire une recherche sur un forum d’autisme. Le cadrage est intéressant car on ne la voit pas elle, mais seulement son ordinateur et ses livres sur le syndrome d’Asperger. On peut voir un émanata, lorsque la libraire lui dit au revoir. Il y a un découpage après cette case, avant de la voir chez elle. Je trouvais cette planche et plus particulièrement la case où on voit Marguerite lire intéressante car on comprend facilement qu’elle a envie d’en apprendre plus sur le syndrome d’asperger, pour pouvoir se comprendre.

M.DB

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