Les lycéens font des bulles

Cette bande dessinée a été écrite par Julie Dachez et illustrée par Mademoiselle Caroline. Elle a été éditée en 2016 par Delcourt et fait partie de la collection Mirages. L'histoire racontée parle d'une jeune femme qui se prénomme Marguerite qui est âgée de 27 ans. C'est une femme vive et intelligente qui travaille dans une grande entreprise mais elle est différente des autres. Elle vit en couple et aime les animaux, les journaux, son chien et le ronronnement de son chat. Nous avons aimé cette œuvre car pour commencer c'est une bande dessinée assez courte plutôt simple à lire où il n'y a pas beaucoup de texte mais plutôt la présence d'onomatopées. Dans cette bande dessinée les couleurs du début et de la fin sont opposées : au début, nous avons des couleurs plutôt sombres et tristes comme le noir, le blanc, le rouge qui n'est présent que sur ses chaussures, puis par la suite, le personnage principal devient heureux et un contraste de couleurs se forme puisque nous passons des couleurs sombres et tristes aux couleurs pétantes et joyeuses comme le bleu, le jaune, le vert et le rouge. Les graphismes et les couleurs sont très intéressants car ils sont parfaitement utilisés du début jusqu'à la fin. Au début de l'histoire les couleurs sont inquiétantes ce qui donne une atmosphère assez glaciale et morose, alors qu'à la fin les couleurs sont vives, et elles symbolisent les évènements importants dans la vie de Marguerite. C'est une intrigue réaliste plutôt simple à comprendre malgré les répétitions ou les boucles pour certains évènements comme acheter du pain ou le chemin pour se rendre au travail, dans laquelle l'héroïne est triste et perdue au début mais devient joyeuse par la suite lorsqu'elle en apprend plus sur elle-même. C'est donc une histoire intéressante qui nous apprend certaines choses sur les épreuves de la vie tout en nous enlevant certains préjugés sur les gens différents de nous. La page qui a attiré notre attention est la page 73 car l'illustration saute aux yeux avec sa couleur jaune qui est présente sur toute la page. L'expression faciale de Marguerite exprime sa détresse après un mot déplacé qui est inscrit en haut de page, avec un style d'écriture imposant et qui attire l'attention du lecteur car c'est une couleur sombre inscrite sur une couleur vive.